Ferric [Ferrique] | Elise Prudhomme
Studio Galerie B&B
9 – 28 November 2021
GALLERY HOURS : Tuesday – Sunday from 2 – 7 pm, or by appointment
Ferric [Ferrique] | Elise Prudhomme
I have been exploring the landscapes of the North Cotentin using large format film cameras and pinhole, bearing witness to a new picturesque, fruit of the clement Gulf Stream and of human intervention in his quest for the exotic and renewal.
The results of the technical prowess of a few passionate scholars in the adaptation of numerous plant species from diverse biotopes, such as that of the Canary Islands, have swarmed in gardens and coastal areas where they consume the landscape with gusto. They offer a new aesthetic in these places preserved from urbanization, rubbing shoulders with artifacts from the Second World War and older remains that testify to the transmutation of this now rural and livestock-oriented landscape since the Neolithic era.
However there is a resilience of nature which allows an attractive continuity of the landscape. The monolithic coastline of granite is an impassable border where man cannot make his mark. Both a vector of transformation and a protected target, the Cotentin coastline is still desirable.
I bring these landscapes to light in my Parisian laboratory, experimenting with iron salt processes to make the prints. The noble metals used in my blends (gold, silver and palladium) give various tones – sepia, Prussian blue, deep warm black – which, like the efforts of botanists, are the result of a long continuum of learning.
La photographe Elise Prudhomme explore les paysages du Nord Cotentin à l’aide d’appareils argentiques grand format, chambre et sténopé et témoigne d’un nouveau pittoresque fruit des douceurs du Gulf Stream et de l’intervention humaine dans sa quête d’exotisme et de renouveau.
Les résultats des prouesses techniques de quelques érudits passionnés dans l’adaptation de nombreuses espèces végétales issues de biotopes diversifiés tels que celui des îles Canaries, ont essaimés dans les jardins et les zones littorales où elles consomment le paysage avec appétit. Elles proposent une nouvelle esthétique en ces lieux préservés de l’urbanisation et côtoient les artefacts de la seconde guerre mondiale et des vestiges plus anciens qui témoignent de la transmutation de ce paysage aujourd’hui champêtre et tourné vers l’élevage, depuis le néolithique.
Cependant il existe une résilience de la nature qui permet une continuité attractive du paysage. La bande littorale granitique et monolithique est une frontière infranchissable où l’homme ne peut imprimer sa marque. A la fois vecteur de transformation et cible protégé le littoral du Cotentin reste encore désirable.
C’est dans son laboratoire parisien qu’Elise Prudhomme effectue la mise en lumière de ces paysages et expérimente des processus aux sels de fer pour la réalisation de ses tirages. Les métaux nobles des virages (or, argent, palladium) donnent des tons variés – sépia, bleu de Prusse, noir chaud profonds – qui à l’image des efforts des botanistes, sont le fruit d’un long continuum d’apprentissage.
